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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 09:38

 

 

 

 

 

La lune aime être pudibonde
Elle enguirlande ses rais
Sa fantaisie vagabonde
Sa liberté, ses secrets ...


Elle peint  Lune hiver
en touches chromatiques
S’enivrant de vœux vers
Elle est Lune à tics...

 


Au clair obscur de la nuit blanche
Le soleil rayonne en phase Lune air
Lune ion France Galles des branches
Car c’est la ouate qu’elle préfère...

 


En cygnes... plume celtique scelle
du Soleil ..toutes les arts d’heures
En arabesques d’étincelles
à Lune hissons de sa splendeur...

 

6.11.2008
Odile.G ©

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 15:05

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Même si les flonflons du quatorze juillet se sont tus, les lueurs de nos feux naitre n’étaient pas artifice. Le rendez vous manqué n’avait qu’éternué à mes souhaits en quiproquo. Alors le trèfle à quatre feuilles à la boutonnière tu es à nouveau le funambule de mon je vœu.

Sur la place poétique du plume art ‘vitrine, solo ou collectif se déchiffrent en ombre chinoise les aïkus des ha les ah de la vie.

Notre duo croque la paume de nos rêves éveillés en déclinaison des éveils rêvés prenant le destin à revers, espérance d'une écriture à sevrer. Essai subtil en recherche d'éditeur escapade syntaxique tout en tiédeur. Calligraphie dégivrée à l’instar, d'un instinct pas demeuré transi. Les textes se teintent d'une suave magie au contact d'une idylle image Déracines mes lettres, tel un pilleur, évoques des mots singuliers au pluriel. Je farde l'orthographe d'un trait rouge et l’entends roucouler au son de l'orgue. T’offres l'exclamation tel un roi nègre, point audacieux d'un début de règne. Sentir au détour d'une prose, se croiser les voyelles qu'on sonne d'un rythme sorcier. Ponctuation tout en suspension, pour revenir distiller l'imagination et s'enivrer. Tu m’érotises à l'encre d’échine poésie, je dois avoir du chien ! J’ai du caractère celtique bien roulée, j’ai la virgule joliment ourlée. J’ai le sens aigu de l'accent grave, ton circonflexe n'a pas fini de s'en gaver. Tu me dénudes mes accolades au bord d'un étang en trait d'union vers un plaisir géant. Tu as le verbe qui conjugue mon regard parfum coloré d'un iris à garder. J’ai l'apostrophe habillée de nacre fixant ton désir comme une ancre. Ta rime charnelle est à la merci d'une sensualité prête au crime. Tu griffes ma peau sulfureuse de ton sceau, je suis ta copyright, unis dans la même cause …



En cette période de misère, X anonyme les cons quêtent un vit. Ménestrel humanitaire en obole tu les invites sur le registre cul turel. Un tollé râble pour la petite marchande d’allumettes qui se veut allumeuse de rêves berbères meetic. Elle en a maté plus d’un, n’a –t-il pas lu, ce bis cuit, qu’elle se vante d’avoir pour carte de visite la carte fac simulé de donneuse d’orgasmes, le X licencieux, marque de la pornographie évinçant adroitement son cousin le Q ! Elle a plus d’un tour dans son sac qui lui a permis d’évincer celles qui la gênaient …

Ces manies ganses eurent raison à tort en appâts rances. Mon ton nerf rompit sans que tu y ais rien compris… le manège à Troie n’est pas pour moi ..



N’aurais-je plus le droit d’écrire ma vie au pluriel ?
L'esprit à mille facettes, mais l'âme se singularise à être singulier, la tête invente, le coeur découvre.
S'inscrit-il en flagrant délit de bandaison ? Fantaisie d'une testostérone égarée dans un con texte analytique ? Pourquoi passion ? Celle qui passionne m'hérite le mépris, la passion est une faute de dégoût. Ce qui est mépris n'est plus à méprendre. La passion n'est qu'un désir qui a mal tourné, une pulsion qui remet ses bas. C'est une rage sans visage. Pourquoi la douleur ? La douleur est une douceur sensée avec elle", une douceur sans c avec l ? Tout est question d'interprétation, un doux leurre. Le mâle se panse sans à venir. Arrache coeur pour un silence nocturne. Rire assassin d'un engouement survivant. Pourquoi l’envie ? Etre en vie c'est appartenir. A part, tenir jusqu'à l'aube de l'oubli..

Tant que les mots sont des maux cris, pour qu’ils ne soient pas abandonnés aux sentiments des sans abris, on les range dans l'album d'un moi et toi manqué qu’on glisse et sert fort sous son bras et on s'éloigne, sans se retourner, à petits pas.

On se demande encore, pourquoi …

« Elle écoute la java
Elle entend la java
Elle a fermé les yeux
Et voit son beau ténébreux
ça lui rentre dans la peau,
Par le bas, par le haut
Elle a envie de gueuler
c’est physique
alors pour tout oublier
elle s’est mise à tourner
au son de la musique….
Arrêtez !... Arrêtez …la musi..que !...*




The show must go on ….

Sous le chapiteau tissé aux nuages de ma mélancolie, je fais une nouvelle fois ma représentation, spectacle sourcé à l'eau trouble de ma dérision, je tutoie la vie de mon vous irrévérencieux.
Approchez, approchez brave gens, venez vous gausser avec vos rires de gosse, de cette olibrius sans brio. Oublieuse du goût de l'opprobre, détrousseuse des amers souvenirs, je m'éponge, absorbe vos sueurs froides et vous brocante une occase hilarante.
Regardez, comme je suis désopilante avec mon sourire outrancier qui me déchire le visage, césarienne d'un espoir mort-né.
Je mensonge une réalité travestie de rêves qui s'enlise dans les sables émouvants d'un chagrin de ciel.
Ne suis-je pas des plus facétieuses, avec ce regard à l'encre d'un iris bruni de lassitude, qui déride les fantômes égarés dans la pénombre illusoire d'une idée noire.
Cocasse, empaquetée dans mon costume amidonné à la saveur caustique, je suis unique, le seul modèle. Un seul mot d'aile et je cabriole dans l'odeur d'un humour sucré pour oublier ma condition de clown triste.
Qui donc me délivrera de ma tristesse ? Qui donc me délivrera ? Qui donc ?

Faire rire, serait-ce autre chose qu'un désespoir qui fait une pause ?




La roue rie… ravie au lit’oral d’avoir écrit un scénario qui tord pille leur argentin tangue ô … le je vœu est un fil en rose ô qui plie mais ne rompt pas … le du haut d’ébats d’émois à toi n’ est pas un con bas mais une danse front à front , yeux dans yeux en tête à cœur … Les piques l’ont mis sur le carreau l’héros tique n’est pas cucul dans sa manche il a l’atout de cœur …A bas le masque à rade, quand le vin est tiré il faut en boire la lie gotée s’étranglant avec le grain de sel de l’ ire land….n’est pas si reine de l’ô séant qui veut …même en sème antique ..

La place de la Poésie redore peu à peu ses lettres de noblesse….

Aujourd’hui si vous passez, reconnaitrez-vous ce saltimbanque venu, on ne sait d'où et qui occupe depuis peu le centre de la place, cet hypothétique jongleur des mots ?
Il les triture, les malaxe et les englobe dans une syntaxe caoutchouteuse multicolore. Il s'évertue à les faire tourner, à inventer son propre décor, d'accord il se croit accort et alors ?

Quelques amoureux des mots se sont arrêtés, ils ne sont pas nombreux, mais qu'importe, il continue inexorablement cet exercice, c'est pour lui un réflexe fondamental. Et si par malheur il échappe une phrase qui éclate dans un râle grammatical, il sort de la lumière et redevient le temps d'un instant ce coup de crayon grossier, dessiné è la hâte. Comme l'encre peut parfois vermillonner !
Oui mais voilà : silence, en dame’oiselle, je détourne l'envers de ses jours vers des nuits ajourées aux étoiles en chanson net de geste de ses mains.
Serait-ce donc là le secret de sa jonglerie ?
La valeur des mots n'a plus d'importance, tout est dans le tactile, dans la façon du tournoiement. Le lexique s'excite, la conjugaison se dévergonde, le verbe s'émancipe, le vocable s'évade, la proposition se fait plus indécente; c'est la révolte sémantique, la panique chez les linguistes et mon jongleur rit, il a l'esprit joueur ce soir, il peut désormais laisser tomber quoi que ce soit, tout rebondira et recommencera dans un remous épique….

"Monseigneur l'astre solaire
Comm' je n'l'admir' pas beaucoup
M'enlèv' son feu, oui mais, d'son feu, moi j'm'en fous
J'ai rendez-vous avec Vous
La lumièr' que je préfère
C'est cell' de vos yeux jaloux
Tout le restant m'indiffère
J'ai rendez-vous avec Vous !" **

13 août 2009
Odile.G©





*L’accordéoniste d’Edith Piaf

**J’ai rendez vous avec vous de Georges Brassens

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 07:20
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Cette année au son des flonflons du quatorze juillet
A la loterie des coups de cœur, j’ai été lauréate
Tu m’entraînes dans une danse des sens endiablée
Sur le fil des roucoulades, nous voilà acrobates.



A en croire la sonorité du tempo, je serais tienne
Nue sans aucun fard dans le plumard du hasard
Je vois que tu n'as pas oublié l'histoire ancienne
N'en déplaise à tous mes soupirants furibards.



Ames tristes, où rouillent, les sentiments perdus
Retenez qu’il a eu faim de mon sourire vertical
Offrande à sa bouche dans un rituel défendu
Sur mélodie des je interdits … un vrai régal



Nous aurions écouté le silence de l'extase
Dans une multitude de longs soupirs étoilés
Nous aurions enfin entrelacés nos phrases
farandoles sur échiquiers des sens dévoilés



En plein vol s’est planté ce délit cieux voyage
Figer en une photo à la saveur de l’intime
La légender à l’encre d’un je voeu message
Pour immortaliser ces doux moments millésimes :



« J’aurais aimé que tu sois une entité soluble
pour venir   vagabonder dans mes nuits féminines.
      te  promener sur le bord d'un désir ensaché de tous ses atours et tu y trempes tour à tour tes envies et tes peines.
 pour saisir   mon mouvement de hanche qui courbe d'une façon convexe ta perception animale délicatement déposée au fond d'une sensation lyophilisée.
Intercepter ce battement de cil qui ventile mon regard iris coloré où se mélangent les astres alanguis des âmes perdues.
Oublier un baiser sucré sur mes lèvres qui nous ramènent à la plus simple expression de la fin du monde.
Froisser ma soie pubienne d'un souffle aux arômes réglisse qui suspend pour un instant le temps des amants.
Dérober un soupir d'une caresse prolongée sur une croupe copine d'une idée rogue et qui musarde sur la tessiture d'une langue.
Modeler mes seins tentation d'une main qui redessine des doigts au touché fripon. »



19 juillet 2009

Odile.G©
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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 21:04

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La Roue de Fortune

 

Le Soleil saturne, il en a mars, terre neptune uranus
Alune de mercure par jupiter, il préfère pluton vénus.

Rêveur, Il compose une sonate zodiacale d’évidences
Observant pour le tempo le mouvement des planètes
Ubiquité, est sa clé de don offert par la fée Providence
Exerce une attraction rayonnant le sourire de l’anachorète

Donner et recevoir en coup de cœur, foudre éclair
Est le privilège d’une relation textuelle complémentaire

Friand des croix cent clair obscur de son amie la Lune
Orbite or not to be, des bas le Méchant Vous* louvoie à la une
Résille filet d’étoiles de soie, en brins d’émois sons
Tour de manège astral dans le ciel épicentre frisson
Univocité était empreinte temps de Lune hiver
Nébuleux en numéros logiques en cygnes divers
Encre d’échine qui loup voit, roue coule l’heure arc en ciel .

14.12.2008
Odile.G ©
* Le grand Méchant Vous : chanson de Gainsbourg

 

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 10:04

   

 

Mots d'aile

Un Monarque voulait pulvériser les maillons
de son conjugal cocon de vie monotone.
Un jour de printemps, il eut une en vie folle
En humant la prose d’une éphémère bretonne,
d’un pas de deux, elle, esquisse un pas sage.
Le Papillon enfin libéré, ôta son bâillon
battit des ailes, mais ne put prendre son envol.
Cruche fable à la fontaine, pas au puits de science :
C est au travers du combat pour l’année sens
Que les L sont les cent ciels d’un enivrant voyage !
Sa vie rat court si, infirme hier est sa cherté.
Jamais il ne connut la liberté,
jamais il ne vécut réellement,
mais la voulait-il vraiment ?
En ex- île de mots d’aile, le papillon resta noeud,
Pour l’effet sel tic, il navet pas ... le bon je voeu …
8.11.2008
Odile.G ©

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 14:42

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Passion d’avril…

 

Prélude sa muse hard orchestique

A cordes des on...dul…ciné… tique

Sarabande d’émaux Rome antique

Se scelle et poivre en toreutique.

Icariens les jeux thèm’… atiques

Ogham, tissé en je vœu celtique

Nocher les soupire à l’encre eidétique.

 

Do ré fa si la sol ceints phonétique

Arpège en gamme chromatique

Vocalise en transes portée érotique

Rimes s’extasient en vers orgastiques…

Interlude est histoire d’ô séant atlantique

La passion est si…reine de la synectique …

11/04/2008

Odile.G©

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:54

  

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VOUS ...
   

 J'aime dire... VOUS ...à l'infini car...
VOUS... est l'infini de LUI.
VOUS ...laisse d'autres possibles,
VOUS.... donne des chuchotements,
des sous-entendus comme des dentelles.
VOUS ...dit que tout commence, que rien n'est fini.

Dans TU...il y a une habitude, rime de lassitude.
TU ...dis : nous avons fait le tour !
Mais moi... j'ai envie de faire le tour de VOUS !
Tourner en lente spirale... le long de VOUS.
VOUS ...lire à en avoir le tournis.
Me griser de... VOUS
sans prendre l'habitude de ...TOI.

Désuet, démodé, tellement romantique,
VOUS retarde tout et offre aux sensations émotions
le temps de se nourrir de l'imaginaire.
L'espace devient temps et la distance devient fusion.


Permettez-moi ..de VOUS dire... VOUS…


16 juillet 2009

Odile.G©

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 06:57

 

    Pas encore ...

 

 

Vous me désarmez un peu.

 

Beaucoup plus que je ne l'aurai imaginé en fait.
Votre regard et vos mots sur moi ....parfois, c'est beaucoup trop.
   

J'aime ce moment....

Quand nos voix s’enlacent pour ne plus se lâcher.
Quand on sait que c'est bien trop tard pour se raisonner.
Quand on ne peut plus penser qu'à ça.

   

Ce qui me perturbe tellement …

C'est de ne pas réussir à vous savoir.
C'est de vous regarder vivre avec de l'étonnement et des interrogations.
C'est d'être bêtement touchée par les phrases que vous me balancez,
morceaux d'étoiles, sans même y faire attention.

J'aime pouvoir gérer un peu, pouvoir retenir et en profiter malgré tout.

J'aime en sourire tout doucement le soir.

 

 

 

Pensez à moi… si vous en avez envie.

 


Pensez à moi… si vous en avez besoin.


Pensez à moi…si je vous trotte dans la tête.

 


Pensez à moi…si tout est encore flou

 


si vous ne savez pas si ..ON deviendra NOUS.

Pensez à moi …mais ne me le dites pas...

http://i54.tinypic.com/11c9vfs.gif

Pas ...en corps…

 

3 août 2009

Odile.G©

  

 

 

 

    …

 

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 15:35

     

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Un toi ...en soi... pour moi...

 

 

Dans ma demeure intérieure,

j'ai ouvert un petit salon en soie,

cocon d'espace et de temps offert aux retrouvailles.

Les murs sont tapissés des souvenirs passés,

de sourires, de baisers.

Sous les pieds, en sol rieur

le tapis moelleux de conversations intimes

tissé de fils sensoriels en mode braille

Sur la table, un plat trône citérieur

Allégé des bas dont le haut composé d'émois

Sans dessus dessous chics de régime

épicé à les sens de mes entrailles.

Lovée dans le sofa de la patiente tendresse,

j'attends fébrile ta visite annoncée.

Il paraît que ce que l'on dit, se tait.

Sur la porte, j'ai écrit combien tu m'as manqué :

Après des mois sans toit, un toi en soi pour moi...

11.02.2009

Odile.G©

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 19:47






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Résurrection

J'ai eu parfois de drôles de sensations
Comme celles de perdre mes pulsations
Un gros point d'interrogation
Au niveau de ma propre constitution
Une incroyable stérilisation
De la moindre stimulation
Pourtant il y a cette exaltation
Génératrice de sublimes émotions
Une masculine vibration
Qui ravive une envie de séduction
Un big bang sans aucune effraction
Mettre ma clef à sa disposition
Mélodie en sous sol sur partition …

Mes sens en stimuli rééducation
Ne pas respecter la signalisation
Permettre la translation
Sans aucune usurpation
Début de la transposition
Mais attention ! Corruption !
Résultat d'une double connection
Procéder à la proscription
du Maître du je vœu aberration
immolé sur l’autel de la mystification
au pays des mensonges, désertion
n’accorder aucune rédemption
S’offrir en corps … résurrection …

25 août 2009

Odile.G©

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