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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 13:17
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ENTRE NOS MAINS

Entre nos mains, l'eau bleue du ciel
Déverse de l'or et du miel
Des gouttes tombent sur nos coeurs
Ainsi qu'une soie de douceur

La vie, le monde tout autour
Soudain se satinent d'amour
Enlacés dans leur drap d'étoiles
Dont chaque braise se dévoile

Comme étant les soupirs velours
De nos corps se faisant la cour
Au milieu de la voûte astrale
Les couleurs d'argent et d'opale


Se mêlent aux baisers qui volent
En une immense farandole
Qui nous emportent vers demain
Au large d'horizons carmins

Je vois juste au creux de nos mains
Tes yeux plongés au fond des miens
Libérant la source infinie
De nos deux âmes réunies


Laurence Pâté
Le 28 Février 2012

Ce texte est la propriété de Rousselaure Tous droits réservés ©

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 05:02

 

 

 

Je passe mon temps sur internet
Vive la chasse aux minettes,
A l'aide, v'là une antique rainette
Qui ne change jamais de chaussettes

Qui ne change jamais de chaussettes!
Ça doit sentir la belette!
J'aime mieux me vieille couette
Qui me rend la vie plus chouette

Hourra pour ce plat de courgettes
Répandu sur le sol tomettes
Une vie entière de mini crevette,
Cela rend complétement biquette

Farfelue cette historiette,
Mêlant chaussettes et courgettes!
Vous pourriez trouver plus chouette
Pas bien fumer la moquette!
.
Fumet de moquette ? Saperlipopette!
Impôt cible de sentir la violette
Pour haute en tic mulette
même déguisé en reinette ..alouette ...


Même déguisé en reinette...alouette
Tu nous joues ta scènette
J'la veux même pas en barquette
Vas donc fumer une cigarette

J'ai vu le loup... le renard et la belette
qui jouaient à je te tiens par la barbichette
et bien ... c'est bien plus chouette
qu'une mazette qui fleure la mimolette

Et pourquoi pas la violette?
Chimpanzé et castagnettes
Applaudi par des aigrettes
Affalées sur des banquettes

Affalées sur des banquettes
Pour faire un brin de causette
Et se tailler une bavette
Devant un verre d'anisette

Finissant complètement pompette,
Se mirent à souffler des trompettes
Puis machouillons croquettes
Récoltées à la raclette

L'âme orale de cette chansonnette
A chasser sur le net les midinettes
tu risques de te casser la margoulette
Reste avec nous, faire la fête .. Pirouette ... cacahuète ...

 




Arabesques,Rousselaure,Odile,Mustang...

-né aux ateliers d'écriture -

Petit délire ... de 4 d'entre nous ...

 

 

 



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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 03:22

J’ai encore rêvé de vous madame,
Des nuits que vous étiez mienne.
Souvenirs de sensations fortes,
Où je vous voulais presque chienne.

Dévoilez-moi encore votre vallée luxuriante,
Ouvrez grande la porte d’entrée.
Et laissez-moi déambuler à ma guise,
Sur l’avenue royale de votre belle cité.

J’irai à l’assaut de vos monts et merveilles,
Étancher ma soif à vos deux sources couronnées.
Moi, spadassin volontaire et fougueux,
Là, où les batailles au corps à corps sont à gagner.

Comme se livre le dernier rempart,
Aux assauts du bélier conquérant.
Offrez-moi votre rose frémissante,
Et trépassez par mon glaive triomphant.

Mais sinon…

Le baiser furtif, de vos lèvres velours, quand vous vous en retournez,
Les jupons virevoltants, dans un effluve de doux parfum…
Une tendre caresse au passage, de votre petite main, sur ma joue…

…Feront de moi, l’homme le plus heureux au monde.



.


Ce texte est la propriété de Ambiorix Tous droits réservés

© 

 

Message pour Ti Frank :

  

tu m'as dit que ce serait un grand honneur pour Toi .. si je le publiais ...

saches  que je te retourne le compliment ...

après mon Poteau ... tu es le 2ème que j'aime lire dans ce registre ...

je suis contente.. de t'avoir convaincu  il y a quelques temps ... qu'il était tien  ...  

car ta Plume s'encre d'échine ...pour ce sensuel peau aime dédié à ta Reine de Coeur .. est voluptueuse à souhait ....

Merci beaucoup Ti Frank...

Big bisous

 

 

 

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 01:20

 

 

Un ciel grisé se déshabille,
Envoie valser ses blancs nuages;
Un cumulus il sème ainsi
Dans mon café d'âme à l'orage.

La cuillère en danseuse avec
Mes doigts de gracile indolence,
Reflète en son argent le nec
plus ultra de simples espérances

Les cristaux de sucre s'écrasent
Comme un voeu de printemps solaire
Au foyer crépitant ses phrases
Emmitouflées de blanc mystère

ça brûle au bord, je bois la tasse
En soufflant quelques cantilènes,
En larguant le nord à la brasse,
Lèvres expirant nuits porcelaine.


Me noyant seul en ce silence
Entrelacé de glacé crème,
Il me tient l’arôme et les sens
En cascades orientales essaiment.

Modulations d’arabical
Alcaloïde au spleen qui vibre,
Vers un paradis de spirales
Où la fumée danse en roue libre.



EDOUARD

 

                                                       Ce texte est la propriété d 'Edouard Tous droits réservés ©

 


site d'Edouard :

 

 http://fleursmusicolores.skynetblogs.be/
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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 11:53

 

Paques-anne-gedes.jpg

Tu as cousu mon cœur de fil blanc,
Par une fibre de laine bien trop sèche,
Entre les mailles de notre attachement,
Finement, creusant une brèche,
Tu as cautérisé l’amour d’un instant,
Dans mon esprit qui s’émèche …

Tu as tressé mon âme de prouesses,
Oubliant les mensonges assoupis,
Dans le tissu épris d’illusions rêches,
L’écume audacieuse de tes nuits,
S’inscrit sous les coutures en stress,
Des brins de tes envies…

Père de ces mots qui lancent un cri,
Tu as tricoté les nuages de cotons,
Au gré de tes curieuses fantaisies,
Balayant les pigments de la passion,
Tu as drapé de pleurs juste par envie,
Un pull confectionné sans explications…

Tu as brûlé la feuille de mes sentiments,
Un patron construit de ton allégresse,
Tu as bravé les interdits du temps,
Et regarde ce qu’il m’en reste…
Un éclat de rose attendrissante,
Qui bâtira les demain de promesses…

 

                        Ce texte est la propriété de Naig Tous droits réservés ©

 

 

Message personnel :

Ma Poussinette, ne baisse pas les bras …

Toutes et Tous .. pour Toi …nous sommes là !

Je t’embrasse très fort

 

 

 

 

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 21:50

170_10a.jpg 

Image: Michaël V. Dandrieux
Beaucoup de gens meurent ces temps-ci (bis)

 

 

Aime-moi

Glissant sur les pavés mouillés de mes larmes
Mon cœur vient à frapper la terre d’une vie.
Je ne sais si les pierres parlent de Ses charmes
Qui ont laissé des traces à même mes nuits.

Allongé sur le trottoir de cette vieille ruelle
Je regarde le gris descendre sur mon corps.
Je ne sais s’il existe sur le sol un peu d’Elle
Un petit peu de cendre qui chuchoterait, encore


***

Entends-tu, oh dis-le moi ! Les silences de sa voix
Toutes ces envies, ces désirs, ces « Aime-moi »
Entends tu, oh dis-le moi ! Le cri de son émoi
Toute cette passion, cette rage, cet « Aime-moi »


***

Le visage tourné vers l’azur obscurci de nuages
Mes yeux se portent au-delà du mur de l’oubli.
Je ne sais ce qu’apportera l’horizon de ma vie,
Le souvenir d’une image ou un reflet sans visage ?

Les lèvres entrouvertes à la bise du soir
Mon âme frissonne sous la caresse du sort.
Je ne sais s’il sera possible de trouver dans le noir,
Les soupirs embrassés de ce tant désiré, encore

***

Entends-tu, oh dis-le moi ! Le souffle dans sa voix
Quand au creux de ma bouche vient cet « Aime-moi »
Entends tu, oh dis-le moi ! La vie qui s’en va
Quand elle ne peut dire le secret d’un «Aime-moi »


***

Larmes mêlées à la pluie de cette vieille ruelle
Les flots déferlent sur mes cendres ensanglantées.
Elles emmènent avec elles au plus haut du ciel,
Le vermeil de mes rêves ardemment désiré.

Le cœur rompu par la chute silencieuse de sa voix
Mon âme se perd vers les méandres de la mort.
Je ne sais si à l’arrivée de l’aurore, s’entendra
L’aveu déchirant d’un amour, hurlant « encore ».

Pascal
14/03/2010




Ce texte est la propriété de Astre Tous droits réservés ©

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 08:34

Ainsi sommes et serons-nous



Sourions à nos blessures
Qui naissent du mal des autres,
Et tant pis si la déchirure
Nous arrive par la grande porte.

Pelons les oignons pour que pleurent
Les idées noires et la mélancolie,
Râpons nos peaux percluses de douleurs
Avec la douceur des mots organdi.

Nos sourires se devront de vivre
Au royaume des innocents
Où la gardienne de nos rires
A l'insolence de tes vingt ans.

Du haut d'un mirador de sangles liées
Tu forceras le respect
Des gardiens des basses terres
Dont les souliers foulent l'amer.

Duo de nos maux échangés,
Les cœurs s’entrouvrent timidement,
Nos mots pudiquement posés
Apaisent l’âme en cet instant.

Solo en écho, vers et rimes spontanés
Sertis d'éclats de rires, de dires et d'amitié
Mais reviendra mon indifférence
Pour un nouveau duo. Patience !




OuLiPo MaD & GuiDo


Ce texte est la propriété de Guido Tous droits réservés ©

 

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 08:40


1008687.jpg






Il flotte les débris de notre histoire,
Que j'ai jetés à l'eau...

***

Il y a ces hommes qui ne rament plus droit,
Plus assez fort.
Le vent a peur de notre voile, mais le drapeau noir s'agite toujours
Comme une tempête imminente
Un appel à la guerre.

Il plane un chant que nous avons en tête quand nous brossons le pont,
Quand nous ne le brossons plus.
L'océan est silencieux, les sirènes sont cuites, il n'y a pas de carotte à bord.
Certains deviennent cinglés
Je les ai entendus
Ils sautent la nuit, rencontrer les récifs pour que tout s'arrête

Je crois que nos yeux sont trop fatigués.
Les nouvelles terres existent,
Elles sont juste dans les rayures de la boussole teintée de cuivre,
Englouties dans la carte
Perdues dans la longue vue.

Les trésors obsèdent le cœur quand la folie n'est pas
Ils ont une représentation différente
Pour chacun de nous
C'est souvent une femme, un fruit
Ou le souhait d'une longue vie de fermier.

Ces richesses ne sont jamais dans un coffre
Enterrées parmi les os d'un découvreur de mauvaise augure.
L'ombre du palmier n'est qu'un fantasme,
Le canon, le sabre ne sont que les jouets
De celui qui rêve d'une odyssée
Au pays des golems.

Le fond des bouteilles de rhum nous fait oublier
que nous n'y arriverons pas.

***

Quand la lune est apparue
Le capitaine est sorti de sa cabine
Le visage renfrogné.
Il a dû avaler plusieurs fois sa salive
Pour tenter de nous dire quelque chose

J'ai remarqué alors qu'il était difficile
De s'excuser auprès des hommes,
De dire adieu quand on bégaye.

Une syllabe a eu le temps s'échapper
De sa bouche tremblante
Qu'ils ont tous terminé à sa place,
En criant "à demain capitaine!".

Je n'ai pas eu le coeur de dire un mot,
Lui non plus n'a pas pu continuer.
Nous nous sommes regardés puis il est parti
Le regard un peu bas pour se dissimuler
Des âmes éméchées.

J'ai gravé sur des lames de tonneaux,
Les noms de ceux qui sont partis,
Qui s'en iront ce soir.
J'ai mis dans des bouteilles chaque parole
Que j'ai récoltée au fil des jours.

***

Je regarde flotter les débris de notre histoire
Que j'ai jetés à l'eau
Et j'imagine qu'un jour
Naîtra une légende dont je serais le héros.



10/09

 

 

Ce texte est la propriété de an empty lake Tous droits réservés ©



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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 16:30

JE SUIS DE CES FEMMES


iris-brosch-rousse-et-bijoux.jpg

Je suis de ces femmes à la passion absolue
Qui de sa tourelle prêche haut son amour
Même s'il se trouve parfois, sans espoir, sans issue
Je suis de ces femmes attendant nuit et jour

Je suis de ces femmes croyant dur au bonheur
Même s'il s'annonce dans des torrents de larmes
Je me laisse porter par les élans du cœur
Car devant le vide, ils sont mes seules armes

Je suis de ces femmes, palpitant et rêvant
Aux longues tirades clamées sous les étoiles
Pensant que le premier est l'éternel amant
Qui dans tous ses regards se voit parée d'un voile

Je suis de ces femmes qui ne savent aimer
Qu'en couchant dans son lit, de folles démesures
En cherchant l'infini dans l'ardeur d'un baiser
Et bravant l'inconnu sans remparts ni armures


Laurence Pâté
Le 27 Octobre 09

Poème inspiré par une chanson intitulée

" Et s'il n'en restait qu'une" écrite par Françoise Dorin

et interprétée par Céline Dion

Ce texte est la propriété de Rousselaure Tous droits réservés ©

 

 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 16:24

D'Elire de Morphine

yy4rczug

L’obscurité doit descendre la rivière
Du rêve nocturne qui vit,
Au courant de la morphine la lumière
Coule dans l’urne de ma vie.

La folie frappe, je garde le contrôle
Du saut dans cet abîme odieux.
Je suis dans cette dimension où je colle
Mon œil à la serrure des dieux.

Je fais des claquettes sur un plateau d’argent
Sous une pluie de paillettes.
Je porte des bracelets en peau de serpents
Tués par un gypaète.

S’efface la cause, restent les symptômes,
Le paradis s’ouvre pour moi
Mais une épée de Damoclès oscille comme
Un arbre qui vibre et s’abat.

Je danse le rock dans les étoiles perdues
Lié au fil d’une araignée.
Créature de la nuit dans le temps confondu,
Hun de l’espace dévoyé,

Ma lèvre éponge tout l’amour de la terre
Je libère mes phantasmes
Et sème l’orgasme au con de l’univers
Qui s’ouvre dans un spasme.

Mon esprit est ouvert, mon désir est aurore,
Mais où es tu plaisir absolu ?
Des cauchemars érotiques d’où je me sors,
Éveillé par un regret aigu

J’essaye d’attraper le rêve dans mon corps
Où la Joconde est diabolique…
Et le plaisir et la douleur et le remords,
Que distillent vos alambics ?

Je vais rentrer dans les limbes miraculeux
D’où le hasard m’a sorti,
Sur le chemin les nuages saignent leurs bleus
Reproduisant mon F.I.J

Satellite de ma folie je tiens la rampe
Du néant et la morphine
M’entraîne dans le courant ou la mort campe
Parmi les algues sous-marines

L’iconoclaste
Sortis des cartons pour Odile

 

 

Ce texte est la propriété de l'iconoclaste Tous droits réservés ©





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