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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 21:40
en cours de rédaction
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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 21:56

  On fête la  chandeleur ... le 2 février

 

 Mais d'où vient cette tradition ?

 

 

  Histoire

 

Chandeleur… ça vient de chandelier ..

…ou plutôt de chandelle. Une fois de plus, - rattachée maintenant aux festivités qui entourent la Nativité - la fête de la Chandeleur est liée à la LUMIERE. Mais aussi à la PURIFICATION, la FECONDITE, la PROSPERITE, toujours très proches dans les croyances et traditions.

A l'époque romaine

On fêtait à cette date, vers le 15 février, le dieu de la

FECONDITE Lupercus au cours des Lupercales, Lupercalia, jours de la fertilité, car c'était le début de la saison des amours chez les oiseaux ! et nous verrons par ailleurs qu'un certain Valentin, opposé aux romains, a son mot à dire le 14 février…

 

Chez les Celtes

 Ensuite, il faut rappeler que l'on trouvait un rite lié à la PURIFICATION chez les Celtes, encore eux, ceux qui craignaient tant le noir et le froid au soir de la grande nuit d'Halloween. A l'inverse, l'hiver tirait à sa fin en février : la fête d'Imbolc le 1er février (à noter qu'ils avaient à nouveau un jour d'avance sur la fête catholique !) était fête de la purification de l'eau, pour s'assurer fertilité et fécondité avec le retour de la vie en cette fin d'hiver

  

 

 

C’est la célébration du feu et de la lumière, aussi associée à la guérison, à la divination et à la prophétie.
Cette fête célèbre la purification, la croissance spirituelle et les nouveaux départs, c'est pourquoi elle est une des époques traditionnelles d'engagement personnel.
Au coucher du soleil, la tradition veut qu’une lumière irradie dans chaque demeure, même pour un petit instant, on peut ainsi allumer une lampe ou une chandelle derrière la fenêtre.

 

 

 

 

C'est une fête qui célèbre la venue prochaine du printemps et dont l'objet est de se concilier les dieux, afin qu'ils favorisent le renouveau. Présidée par la figure féminine de Brigid, Imbolc accordait toute son importance à la lune, astre féminin dans l'esprit des Anciens comme en atteste encore notre langue. Certains prétendent d'ailleurs que la tradition des crêpes de la Chandeleur en serait un héritage, cet aliment faisant office d'image terrestre de la lune.

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 18:42

L'église catholique avait entrepris … dès la fin de l'empire romain un vaste chantier de remplacement des rites païens par des fêtes religieuses -comme pour Noël-.

La fête des chandelles

 

 


Fête de tradition catholique, la Chandeleur célèbre originellement la présentation de l'enfant Jésus Christ au Temple, précisément 40 jours après sa naissance.

 

  Là tout se complique et beaucoup de catholiques ne savent plus trop de quoi il s'agit. Car le 2 février est officiellement aujourd'hui la "Purification de la Vierge".  Dieu a préservé Marie du péché originel, alors pourquoi cette purification?

 

En fait ...Marie se sait simple mère et elle est juive. Elle se conforme donc tout simplement à la loi de Moïse, car selon les rites hébraïques, la mère doit se présenter au temple avec son enfant nouveau-né. Jésus, enfant juif, est présenté au Seigneur au temple par ses parents 40 jours après sa naissance. On fait le sacrifice de tourterelles ou de petits pigeons. Quoi qu'il en soit, Marie rencontre Saint Siméon qui prophétise devant elle le destin tragique de son Fils. Lui qui jusque là n'était que la lumière du monde, le Messie tant attendu. …

 Fête de tradition catholique, la Chandeleur célèbre originellement la présentation de l'enfant Jésus Christ au Temple, précisément 40 jours après sa naissance.

La fête de la Chandeleur tire d'ailleurs son nom du latin festa candélabre -fête des chandelles-

 

 

 

Chandeleur vient précisément de candela - la chandelle - reprise dans l'expression Festa candelarum, fête des chandelles. Car dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénies que l'on conserve allumées, autant pour signifier la lumière que pour éloigner le malin, les orages, la mort,etc… et invoquer les bons augures à veiller sur les semailles d'hiver qui produiront les bonnes moissons de l'été prochain. Les cierges bénis sont emportés dans les foyers pour le protéger.
C'est en mémoire de cet événement, qu'à partir de 492 fut organisée une procession annuelle, au cours de laquelle étaient allumés des cierges bénis.

 

 . Lors d’une de ces processions est né aussi le traditionnel partage des crêpes chaque 2 février. Afin d'encourager et de récompenser les nombreux pèlerins venus jusqu'à Rome pour fêter la Chandeleur, le Pape Gélase 1er leur distribua des crêpes (de crispus, ondulé en latin), appelées "oublies" en ce temps, -on dit même qu’il les chapeautât avec … donnant ainsi naissance à une tradition toujours respectée.
 
 

 

Ainsi le pape Gélase Ier au Vè siècle (j’y reviendrai lors de la Saint Valentin) remplaça le vieux rite païen des lupercales, rite de la lumière hérité des romains par une fête religieuse, la fête de la Chandeleur, où l'on commémore 40 jours après Noël un rite…hébraïque.

 

 

Aujourd'hui,  

 

 

On bénit les cierges .. pour rappeler que …

Jésus est lumière du monde. ..

 

 

 

 

 

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 09:47

En orient

c'était jour chômé.

En occident

on portait des torches en procession, signe de lumière.

Cette fête devînt du même coup en 1372 en Avignon fête de la Purification de la Vierge.

Dans le monde paysan

 

  Dans les campagnes françaises, ce jour s’accompagne de festivités.

le 2 février symbolise également la sortie de l'hiver et le retour au travail agricole. Les chandelles bénies étaient donc conservées par les paysans superstitieux qui les rallumaient dans le but de protéger les futures récoltes. Avec le temps, les crêpes devinrent également un témoignage d'allégeance des fermiers envers leurs seigneurs, qui s'en voyaient offrir chaque année.

Il n’était pas rare au XIXe siècle que le 2 février soit un jour chômé. Pour les mentalités, il rappelait aussi le passage du repos forcé de l’hiver à la reprise des activités agricoles. La tradition de faire sauter les crêpes avec une pièce d’or trouve là son origine. En effet, elle assurait une protection sur les récoltes, notamment le blé et le sarrasin. Elle augurait que la récolte serait bonne toute l’année. C’est la raison pour laquelle on conservait notamment crêpes et galettes en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante.     

C'est pourquoi de nombreux dictons sont nés de ce jour de février, sur le même thème

 

Dictons
De nombreux dictons rappellent que les fêtes chrétiennes restent inscrites dans le calendrier cyclique des saisons :

 

                                                    -à écouter trop la météo .. on passe sa vie .. au bistrot-

 

« S’il pleut à la Chandeleur, les vaches auront beaucoup de beurre… « 
"Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure "
" A la Chandeleur, l'Hiver s'apaise ou reprend vigueur "
" A la Chandeleur, il fait jour à 6 heures à chaque travailleur sauf au tailleur et au fainéant "
" A la Chandeleur, le jour croît de deux heures "
" A la Chandeleur, grande neige et froideur "
" A la Chandeleur, le froid fait douleur ".

  

 Les crêpes

Tous ces symboles se retrouvent aujourd'hui.. dans cet emblème de la Chandeleur qu'est …la crêpe.

Ce disque doré rappelle lui aussi le soleil,..dont le retour commençait enfin à se préciser pour les Celtes.

C’est la bénédiction « crêpes » du Pape Gélase 1er …

La crêpe est faite à base du froment de la moisson précédente, que l'on utilise ainsi en quantité car les futures moissons ne sont plus très loin ! Voilà sans doute pourquoi la crêpe est si populaire en Bretagne.

 

Avec une bolée de cidre…

la fête est complète. ...

 

 

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 07:42

Les crêpes de la chandeleur

 

Chaque année, le 2 février, on fête la chandeleur …en mangeant des crêpes.

En Bretagne, les crêpes portent le nom de krampouezh [-poué] … et un krampoueshour [-sour], c'est un amateur de crêpes.

C’est le moment, donc … de sortir sa krampouzh .. sa billig * ou sa poêle à crêpes ! Ou Galétoire, galetière, tuile, pierre, pillig ou billig.

 

 

Ces termes désignent la plaque en fonte typiquement bretonne sur laquelle on cuit les galettes de sarrasin ..

Tandis que le rozell est une raclette en bois qui sert à bien étaler la pâte.

Ce qui fait la spécificité de la crêpe bretonne, c’est en effet l’usage de la farine de sarrasin .. .qui lui apporte son petit goût acidulé si particulier.

La coutume est de faire sauter sa crêpe de la main droite, avec une pièce d'or dans la main gauche afin de s'assurer prospérité pour l'année.

Si la Bretagne est connue pour être la patrie des galettes de blé noir, c'est parce que les terres et le climat tempéré convenaient parfaitement à la culture du sarrasin.

De quand date la tradition de la crêpe en Bretagne ?  A la fin du XVe ou au début XVIe . Saviez- vous que les bretons dégustent des crêpes depuis la fin du XVe siècle ?

  Le sarrasin … cette plante venue d'Asie
On estime l'apparition des premières galettes à 7 000 avant notre ère. A l'époque, elles étaient préparées à partir de toutes sortes de céréales et entraient dans la nourriture de base, au même titre que les soupes et les bouillies.

Le sarrasin, ou blé noir, a fait son apparition en France au XIIème siècle au retour des Croisés, à qui l'on doit l'importation de cette plante d'Asie. Car contrairement à son nom, le sarrasin n'a rien du blé, et appartient aux polygonacées comme l'oseille ou la rhubarbe, même si de par sa culture et son utilisation on a tendance à le classer parmi les céréales.
Si la Bretagne est connue pour être la patrie des galettes de blé noir, c'est parce que les terres et le climat tempéré de ce pays convenaient parfaitement à la culture du sarrasin. On surnomme par ailleurs cette plante, plante des 100 jours, en référence à sa culture qui s'étend sur trois mois de juin à la fin du mois d'août.
Ce sont les Hollandais …qui ont introduit le blé noir en Bretagne.

Le froment étant réservé aux riches propriétaires, longtemps le sarrasin, et notamment les galettes, a fait office de pain dans les bouillies et les soupes qu'il rendait plus consistantes. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle, et la démocratisation du pain au froment, que le sarrasin a perdu de son influence dans la gastronomie.

A cette époque... C'était le plat du pauvre!

La graine était transformée en farine, ce qui permettait de nourrir toute la famille. Au moins une fois par semaine, on fabriquait des crêpes ou galettes sur une poêle ou une billig. On accompagnait ses produits, selon les zones, avec de la saucisse ou du beurre salé. Même avec la quasi-disparition du blé noir au XXe , cette tradition s'est maintenue. Dans le Finistère, jusque dans les années 1960, on allait le vendredi, en famille, manger des crêpes de blé noir chez la crêpière du village, en y emmenant son beurre, ses oeufs, ses confitures. Ce plat était mangé au moins une fois par semaine et ce jusqu'aux années 1960. Avant que le froment ne devienne donc accessible à tous, existaient deux types de préparations à base de sarrasin : la galette et la crêpe de blé noir.

 En Basse-Bretagne, on réalisait une galette longuement travaillée à la main, très craquante et friable cuite sur le billig . Alors qu’en Haute-Bretagne, on réalisait une galette plus souple, découpée en lanières dans des soupes ou servie garnie d’œufs, de jambon… C’est cette dernière qui a le plus essaimé.

Communément, le terme “galette” désigne la crêpe de blé noir salée et “crêpe” la crêpe de froment sucrée. Ceci dit, le mot breton “Krampouezh” désigne indifféremment crêpes salées et sucrées. Et les choses se compliquent encore quand on sait que les deux types peuvent être composés d’un mélange de farines de sarrasin et de froment.

A l’origine, la proportion de froment, plus cher que le sarrasin, variait selon la richesse des familles. Le sarrasin était en effet plus facile à cultiver car poussant vite et nécessitant peu de soins. De plus, on pouvait le broyer gratuitement avec des moulins à bras sans devoir passer par les moulins payants.

La Bretagne est divisée concernant l'appellation de cette fameuse préparation:

Dans le pays breton , il s'agit de crêpes, qu'elles soient de blé noir ou de froment.
Dans le pays gallo
, les crêpes salées sont des galettes …on raffole même du “hot dog” breton, une galette dans laquelle on a enroulé une saucisse de porc …et la traditionnelle galette saucisse vient de cette partie de la région uniquement!

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 07:22

 Crêpes … ou galettes ? 

 

 

 

C'est un produit multiple, riche et divers.

 

On distingue nettement deux secteurs aux cultures différentes.

A l'ouest

Le pays breton, en gros du Trégor jusqu'à Lorient et englobant tout le Finistère, on ne parle que de crêpes et pas de galettes. C'est soit une crêpe de froment faite avec du lait ou une crêpe de blé noir avec de l'eau. Elle est cuite sur une billig. Certains mettent un peu de blé noir dans le froment. La crêpe de blé noir est plus sud-finistérienne et des Montagnes Noires (Gourin) que dans le Nord-Finistère. C'est un produit fin, léger, très cuit, qui se conserve au moins quinze jours. Dans le pays bretonnant, ce qu'ils appellent la galette …est faite à la poêle.

Dans le Pays gallo

Ille-et-Vilaine …des Côtes-d'Armor et du Morbihan..la tradition est autre.

La crêpe est, ici, un produit épais et de courte conservation. Quant à la galette, cuite sur une billig, elle est faite de blé noir, d'eau et de sel.

La tradition de la galette saucisse, développée depuis très longtemps, se pérennise alors qu'elle est quasi-inconnue dans le pays breton.

Entre les deux régions

du Trégor-Guingamp-Saint-Brieuc … jusqu'à Vannes-Lorient…

C’est un peu un mélange des deux savoir-faire.

 

Si de nos jours ..

Certains ajoutent des œufs, du beurre, voire du lait ou de la farine de froment afin d'obtenir une galette plus souple et colorée, la recette d'eau, de sel et bien sûr de sarrasin, demeure la même depuis bientôt 1000 ans.

Au XXe siècle, pour faire de la galette un repas complet …on lui a adjoint des garnitures très variées :

œufs, charcuteries, légumes, fromages… poissons .. crustacés

 

Combien pèse au plan économique le secteur de la crêpe ?

Le poids économique n'est pas négligeable. Entre 3.500 et 4.000 personnes vivent de la crêpe dégustation en Bretagne. Il faut rajouter les marchands ambulants, plus difficiles à recenser, et les fabricants de crêpes à emporter. On sait que les 60 meuniers de Bretagne commercialisent entre 12.000 et 15.000 tonnes de farine de froment et

de blé noir dans les quatre départements.

 

A quand le label et l’appellation d’origine contrôlée ?

 

Chargé de mission à la chambre régionale de métiers à Ploufragan (22), Marcel Courtas travaille sur ces deux projets liés à la crêpe :

la création d'un label pour les crêperies

la reconnaissance d'une appellation d'origine contrôlée « blé noir de Bretagne ».

Espérons que d’ici peu .. Il mènera à bien .. sa mission!

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 06:45

Crêpes de blé noir

 

 

 

  

 

 

Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients :

1 kg de farine de blé noir et de l’ eau. Mode de préparation :

Verser l'eau petit à petit sur la farine tout en travaillant cette pâte sans arrêt avec les poings. La farine descendra d'elle-même des parois de la terrine. Continuer de travailler ainsi une demi-heure en rabattant la pâte, pour battre tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Plus elle sera travaillée, plus les crêpes seront friables.Cette pâte doit être très légère. Etendre comme les crêpes de froment, cuire à feu moyen sur deux poêles.

Surveiller le feu, afin d'obtenir la friabilité voulue 

 

Crêpes légères

 

 

Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
Ingrédients :

150 g de farine, 50 g de fleur de maïs (type Maïzena), une pincée de sel, un demi- sachet de levure chimique, trois cuillerées de sucre + deux sachet de sucre vanillé, trois cuillerées d'huile -isio 4-, quatre œufs , un quart de litre (eau + lait), rhum et ou fleur d‘oranger .

Mode de préparation :

 Dans une terrine, mélangez 150 g de farine avec 50 g de fleur de maïs. Ajoutez une pincée de sel, un demi-sachet de levure chimique, trois cuillerées de sucre + un sachet de sucre vanillé, trois cuillerées d'huile, quatre oeufs, un quart de litre (eau + lait), rhum et ou fleur d‘oranger. Faites cuire vos crêpes bien fines des deux côtés dans une poêle chaude à fond épais.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 06:20

 

Coutumes

  

 

 

Comme c'est le cas pour bon nombre de fêtes, il règne autour de la Chandeleur une atmosphère de superstition encore présente aujourd'hui.

Nombreux sont ceux qui continuent à faire sauter leur première crêpe de la main droite, un Louis d'or dans la main gauche.

D'autres encore jetaient cette première crêpe par dessus l'armoire, toujours par superstition 

Pour s'assurer prospérité toute l'année…

il faut faire sauter les crêpes avec une pièce dans la main. Il faut faire retourner sa crêpe sans la laisser tomber à terre.

Une autre coutume dit que …

pour avoir du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine…

il faut faire sauter la 1ère crêpe sur l'armoire et … l'y laisser toute l'année !

On fait sauter la première crêpe sur l'armoire,..car elle ne moisira jamais. L'intérêt de cette pratique peut paraître limité… sauf si elle préserve de la moisissure l'ensemble de la future récolte ! Enfin, n’oubliez pas la tradition censée apporter la richesse à toute la maisonnée, retourner votre crêpe en tenant une pièce dans la main gauche ! Normalement d’or ou d’argent …mais comme toutes ..les valeurs et traditions ..malheureusement se perdent ..un euro … bien sûr maintenant… .

   

Le tout aux lueurs des chandelles… qui par ailleurs éviteront à la cuisine de rester enfumée pendant 3 jours !

 

Autrefois en Bretagne

 

 

La crêpe de la chandeleur… était aussi un moyen de demande de fiançailles. La jeune fille faisait les galettes.

Si sa mère les rangeait dans l’armoire …le jeune homme se voyait refuser son parti.

Par contre,…si les galettes restaient sur la table, c’était le signe que les deux jeunes gens étaient promis l’un à l’autre.

 

Aujourd'hui, la Chandeleur …

évoque plutôt les crêpes que les cierges : c'est la fête des crêpes !

 Fête ….des Croyants ?des Superstitieux ? Fête des Gourmands ?

Allez savoir ?

Peu importe .. les Crêpes …n’attendent pas !

Alors pourquoi ne pas faire de la Chandeleur….

un repas de crêpes … aux chandelles ?

Bonne Régalade …

  

 

 

A bientôt …

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 16:12
 

 

Du grec épiphanéia : « apparition » ; de épiphainéin : « paraître ou briller sur ». La Solennité de l' Epiphanie

célèbre la manifestation de Jésus comme  Messie. La fête est venue d'Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l'eau, elle est beaucoup plus la célébration de l'inauguration du ministère    public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu'une festivité des événements de l'enfance de Jésus.

En Occident, l' Epiphanie, fixée au 6 janvier ou au dimanche situé entre le 2 et le 8 janvier, est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l'office de la fête parle des 3 mystères de ce jour comme n'en faisant qu'un : l'adoration des Mages,le baptême  de Jésus et les noces de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute

l'attention.


Pour laisser à l'Epiphanie  toute sa dimension de " Pentecôte " du cycle de la Nativité, l'Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur, célébrée le dimanche qui suit l'Epiphanie. 

 

.

Dans l'Église latine, l'adoration de Jésus par les rois mages devint peu à peu l'objet principal de la fête de l'Épiphanie. A partir du Vème siècle, l'Église d'occident célébra la naissance de Jésus le 25 décembre (Noël) et la manifestation aux païens en la personnes des mages le 6 janvier.
Les mages avaient été qualifiés du titre de roi dès le IIIème siècle, mais c'est seulement au XIIème que cette royauté des mages est reconnue par la lithurgie 
 et l'iconographie. Considérés comme saints, leurs reliques   

arrivèrent au XIIème à la cathédrale de Cologne.

 

Selon une tradition venant du VIIème siècle, les mages dont parle l'Évangile seraient des rois : les rois mages. Ils étaient au nombre de trois : Melchior, Gaspard et Balthazar. C'est les noms qu'on leur a donnés au VIème siècle. Le chiffre 3 est très symbolique, il symbolise d'abord les 3 continents : Asie, Afrique et Europe (qui étaient les seuls connus à l'époque). C'est aussi l'image des trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet. Le chiffre 3 représente aussi le nombre de cadeaux qui selon l'Évangile étaient au nombre de 3 : l'or, l'encens et la myrrhe.
Le chiffre 3 figure enfin les trois âges de la vie. Melchior est présenté avec une longue barbe et il est le plus âgé des trois. Il offrit l'or. Gaspar est le plus jeune des trois et il donna l'encens. Balthazar est barbu sans être âgé et il fit l'offrande de la myrrhe. On leur attribua au XVIème siècle une couleur de peau distincte pour chacun : blanche, noire et jaune

 

 

La tradition veut que pour le jour de la Fête des rois mages, on partage un gâteau dans le quel est dissimulée une fève.

Il existe en France deux sortes de gâteau des rois. Dans le nord de la France, c'est un gâteau en forme de galette feuilletée très souvent fourrée à la frangipane. La frangipane est une sorte de crème d'amande inventée au XVI° siècle. La galette ronde, plate et de couleur dorée représente le soleil. La galette des rois est une tradition typiquement française. D'ou vient cette tradition de l'Épiphanie ? Ce ne sont pas les mages qui ont apporté la galette. Cette tradition remonte à la fête pré chrétienne du 6 janvier. La galette symbolise le retour de la lumière après les longues nuits d'hiver.
Au sud, en Provence et dans le sud ouest, c'est un gâteau ou une brioche en forme de couronne qui évoque la couronne des rois. En Provence, elle est fourrée aux fruits confis. En Espagne et au Portugal, il y a un gâteau des rois analogue au gâteau du midi de la France.

En France, la coutume de la galette existe depuis le XIV° siècle. Au XVI° et au XVII°, il y eu des campagnes contre cette fête jugée païenne particulièrement par le courant janséniste. Le 6 juin 1795, la Convention, qui avait soulevé la question de substituer à la galette des rois une « galette de l'Égalité », dut y renoncer devant la vigueur des protestations. En 1801 le Concordat réhabilita la fête.
Du XVIIème siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume d'offrir gratuitement une galette des Rois à leurs clients. L'usage s'est perdu et la galette est maintenant devenue un produit commercial proposé de la mi-décembre à la fin janvier.
La fève dans la galette vient du temps des romains. Elle était blanche ou noire et était utilisée pour les votes. Au début janvier, aux saturnales de Rome, on élisait un roi du festin par une fèveLes traditions de l'Épiphanie sont différentes selon les pays. Dans certaines régions d'Espagne, à Madrid et à Barcelone, la veille de l'Épiphanie, il y a des défilés. Des carrosses paradent dans les rues. Gaspar, Balthazar et Melchior défilent sur des chars en jetant des bonbons. Ils sont suivis de cavaliers à cheval. C'est la cavalcade (cabalgata) des rois mages.

A Venise pour l'Épiphanie, les gondoliers défilent déguisés en sorcières



En Allemagne, trois jeunes gens ou des enfants, déguisés en rois mages, font du porte à porte pour bénir les maisons. Devant les portes, les trois rois chantent des cantiques et ils écrivent les initiales des trois Rois sur les portes.
De même, en Franche-Comté, les enfants étaient déguisés en Rois mages et portaient une ceinture dorée avec une chemise ornée d'étoiles. Ils allaient de porte en porte avec des chants et en agitant des sonnettes pour demander leur part.

En Espagne, c'est à la fête de l'Épiphanie, à la fête des Rois le 6 janvier, qu'on offre les cadeaux aux enfants. en souvenir des cadeaux que les mages apportèrent à Jésus. Ce sont les Rois Mages qui leur apportent les cadeaux.
À Rome et en Italie du sud, c'est "la Befana" qui apporte les jouets le jour des Rois, pendant la nuit de l'Épiphanie. La Befana est une sorcière âgée, mais très gentille. Elle se déplace sur son balai et passe par les cheminées pour distribuer les cadeaux.

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